Silence on joue ! «Dragon Age Inquisition», «Binding of Isaac Rebirth»

lundi 15 décembre 2014

Peu de discussion autour d'Isaac sur le forum, alors qu'il s'agit de mon "gros jeu" de fin d'année (et de mon GOTY 2014), celui dans lequel je vais investir facilement une centaine d'heures, comme certains le feront avec Dragon Age.


Si le premier Isaac m'avait un peu rebuté par sa difficulté hyper élevée et ses contrôles hasardeux (il faut avoir des gènes de poulpe pour y jouer au clavier !), ce Rebirth balaie ces deux défauts et injecte tellement de contenu au jeu original que parler de "remake" revient à diminuer la quantité de travail fournie par McMillen et Nicalis.


Des centaines d'objets, des dizaines de boss, de nouveaux personnages jouables, des défis, deux modes de difficulté (Hard étant la difficulté de l'original, vraiment hard), des salles à taille variable (une des grosses nouveautés)... Isaac est un jeu hyper généreux, qui ne se dévoile que par petites touches : boss, bonus et environnements se débloquent au fur et à mesure de nos victoires contre Mom, corsant un peu plus le challenge à chaque fois.


C'est d'ailleurs le point le plus intéressant du jeu : sa gestion de la difficulté. Contrairement à beaucoup de rogue-like qui propose un challenge fixe et une difficulté qui augmente pendant une run (comme Spelunky), la difficulté d'Isaac augmente avec les victoires contre le boss de fin et c'est pour cette raison que les premières parties en Normal peuvent paraître d'une facilité déconcertante pour ceux qui ont retourné le premier Isaac. Les premières parties sont prévues pour "ménager" le joueur et ne pas le faire fuir dès son premier échec, avant de proposer un challenge plus intéressant.


Le jeu ne cesse de nous tester et nous oblige à toujours repousser nos limites en augmentant petit à petit le challenge. Le plaisir de jeu n'en est que plus grand et la frustration de se faire tuer s'évapore en quelques parties. La profondeur des mécaniques, par les combinaisons d'objets qui transforment ce petit bonhomme chétif et un peu mou du genou en bête de guerre invincible, est aussi quelque chose qui se comprend sur la durée : les statistiques du personnage (vitesse, dégâts, PV) peuvent évoluer en cours de partie et il y a une dimension "gamble" très intéressante qui peut faire basculer le cours d'une partie ! Et chaque autre personnage jouable propose une configuration spécifique qui change la manière de jouer... Et les défis qui... Je m'arrête là, il y a tant à découvrir.


Et personnellement, je trouve la direction artistique fantastique. tongue Les goûts et les couleurs...


@CanardJimbo : Si ce post ne répond pas à ta question, c'est que le rogue-like n'est pas fait pour toi. wink


J'en profite aussi pour faire un peu de pub pour Gamingway, site pour lequel j'écris désormais sous le pseudo de Go-Ichi, toujours sur le jeu indé smile . La critique d'Isaac paraîtra bientôt !





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